Bien qu’ayant existé depuis la nuit des temps, le sujet prend, de jour en jour, une connotation différente et extensive. La communication fait d’ailleurs partie de l’un des six chapitres que je développe dans un ouvrage futur.
Cette observation résulte à la fois de paramètres fixes comme l’information et de paramètres variables associés aux techniques de communication. Il serait donc faux de dire qu’avant les outils dont nous disposons, il n’existait rien. Ce serait ignorer le télégraphe, le téléphone de Bell, la machine à écrire « Underwood » ou le Bottin qui ont fait leur temps.
Dans cet article, je ne fais, volontairement, aucun historique. Je ne parle du passé qui est « mort » dans un certain sens ou de l’avenir qui est toujours hypothétique malgré les prévisions faites par les meilleurs experts du monde. Non, je me bornerai au présent, espace-temps éphémère mais photographie de mes constats personnels d’aujourd’hui.
Entre l’information et la communication, il existe un fossé comme nous allons le voir très succinctement dans cet article. La communication ne prend pas la même valeur selon le nombre, le sujet abordé et la technique employée. Aussi longtemps que nous ne pourrons pas exprimer à quelle hauteur exacte se trouve un bras au moment où nous le levons, nous serons incapables de communiquer une information valable et compréhensible. Ceux qui connaissent le « Namasté » indien (« Que ta lumière éclaire ma lumière) sachent très bien l’importance de la position des mains et à qui elle s’adresse.
Commençons déjà par cette première approche de définition :
- Le speaker (celui qui parle) est un « émetteur »
- L’auditeur (celui qui écoute) est un « récepteur »
- En certains cas, le récepteur pourra, à son tour, devenir émetteur.
A partir de ces considérations, il faut savoir se poser les bonnes questions :
- Comment mon cerveau va-t-il enregistrer l’information que je viens de recevoir et comment, sous quelle forme vais-je la stocker ?
- Si je veux la diffuser à quelqu’un d’autre, comment transmettre ce qui est dans mon cerveau à l’une de mes fonctions d’expression ? Est-ce que le mot prononcé correspond bien à ce que je veux dire ?
- Dois-je y associer une intonation ou une attitude spécifique ?
- Comment mon (mes) auditeur(s) vont-ils entendre puis interpréter ce que je viens de dire, indépendamment de l’ergonomie du lieu ou je suis??
- Comment va-t-on retenir mes propos pour, le cas échéant, les mettre en application ou les rediffuser plus tard, en d’autres lieux ?
- Existe-t-il des moments plus adaptés dans une journée pour que la compréhension soit meilleure ?
- Existe-t-il des moyens mnémotechniques pour cela ?
Autant de questions essentielles à se poser quand on aborde le vaste domaine de la Communication.
Ensuite, nous savons que par nature, plus un mot est court, plus il peut avoir de sens différents. Ce même mot prend alors une importance notoire selon l’usage que nous en faisons. Le sens étymologique nous échappe parfois et nous fait commettre des erreurs d’interprétation. Une langue naît, vit en se transformant et meurt éventuellement.
Aussi n’est-il pas rare de trouver des contre-sens qui engendrent des conflits du fait de l’interprétation donnée ou voulue. Le sens que nous donnons aujourd’hui à un mot n’est plus celui qu’un auteur lui avait donné à une certaine époque. Je prends l’exemple du mot « nature » qui désignait au XVIIème s. la « nature humaine » d’un individu et que nous employons aujourd’hui pour dépeindre un paysage, romantique ou sauvage, ou des sujets non-humains. Il convient pour cela de remplacer le mot « nature » d’un Racine ou d’un Pascal par celui de « psychologie » tout simplement. Les « caractères » de La Bruyère est un ouvrage « naturel ».
Maintenant, considérons la communication actuelle selon ses critères. Ils sont fondamentaux :
- Qui parle ? La personne est-elle recommandable, crédible ? Peut-on faire confiance à une promesse venant d’un Politique, d’un Assureur, d’un banquier….. ?
- A quel propos et quel est son degré de connaissance du sujet ? Promettre une formule miracle sur la richesse quand on ne l’est pas, est quelque peu paradoxal.
- Dans quel espace-temps, c’est-à-dire à quel moment de l’Histoire peut-on se référer lorsqu’on veut utiliser un contexte qui n’est pas le nôtre ? Un Occidental peut-il comprendre et utiliser les termes employés par un Oriental ? (et vice-versa)
- Dans quel lieu géographique sommes-nous et avec qui souhaitons-nous communiquer ?
- Dans quelles circonstances ?
Ces quelques questions répondent au « terrain » fertile à la communication mais il en existe d’autres qui évitent les malentendus, les confusions, les amalgames ou les discours de sourds. Combien de fois ai-je été témoin de réunions de service dans lequel se formaient de petits groupes parlant en aparté au moment où le Chef donnait ses instructions. Combien de fois, lors de visites guidées, ai-je vu des touristes venus visiter un site, parler d’autre chose avec deux ou trois autres personnes dans le rang du fond parce qu’ils ne percevaient pas ce que disait le guide.
Et je pourrais allonger la liste.
Mais, pour bien communiquer, tout ceci n’est pas encore suffisant. Encore faut-il que le mot prononcé soit mis à la bonne place et surtout ne soit pas détaché de son contexte. Je m’explique :
- La position d’un mot n’a pas la même résonance pour le « récepteur » si je n’observe pas un certain ordre. C’est exactement comme si nous écrivions un poème où la rime donne une impression d’harmonie qui indispose si elle n’est pas respectée.
A titre d’exemple, si je dis : «Nul n’est prophète en son pays…et je le fuis », l’effet sera différent de « Nul n’est prophète en son pays… et je suis parti». Dans le premier cas, je me considère victime de quelque chose et je suis réduit à l’exil ; dans la seconde, il s’agit d’une prise de décision dont je suis l’acteur : ce n’est pas su tout la même chose. Mais si j’avais déplacé les mots en disant « je suis parti parce que nul n’est prophète dans son pays », j’aurais presque rejoint l’idée de la première en brisant le rythme vibratoire.
- Ce rythme vibratoire est très important car il dépasse l’émission sonore du mot. Il influe sur notre environnement et peut se comprendre dans la « Théorie des cordes » que l’on apprend dans la Mécanique Quantique.
Nos paroles sont des sons qui, au niveau de l’Univers vont ricocher sur de minuscules cordes (voir les travaux des physiciens D. LEFRANCOIS, E. KLEIN , A. ASPECT….) dont la taille est celle d’un arbre quand un atome a la dimension de notre système solaire.
Il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit, il s’agit d’une réalité qui a fait l’objet de nombreuses expériences vérifiées par de nombreux chercheurs et dont nous ne savons encore que très peu de choses.
Mais comment transmettre par la communication des expressions que l’on ne peut écrire comme celle des « s…. » :
« Un sot est sur un cheval. Il a dans une main un sceau pour ses lettres et tient un seau rempli d’eau dans l’autre. Le cheval fait un saut… les trois « s…. » tombent… ».
Comment peut-on écrire une émotion ? Si je dis à quelqu’un qu’il a bonne mine, il me faut ajouter l’intonation pour exprimer ma façon de penser. L’expression « tu as bonne mine ! » peut être un constat de bonne santé mais aussi un constat d’échec envers la personne d’en-face.
Comme on le voit, le mot dans la communication n’est pas toujours suffisant et il lui faut, comme le ciment, parfois l’associer à un additif pour une meilleure prise.
Retenons déjà que le mot « travail » est plus léger que « boulot » ou « labeur » et que le choix des mots est important.
- Autre élément important et fréquemment utilisé en ce moment : détacher un mot de son contexte ou tronquer une phrase. Ce sont ce que j’appelle des actes relevant de la « chirurgie ». Dans un tel cas le mot (ou la phrase coupée) est détaché de son contexte, imbriqué dans un autre afin d’arranger sa propre « mayonnaise » et faire ainsi passer le message que l’on souhaite. Le principe peut s’avérer honnête dans le cas d’une Jurisprudence mais aussi manipulateur pour ne pas dire mensonger. Je n’aborderai pas ici les aspects que revêtent l’influence et la pression au niveau de la communication, mais il est évident que nous sommes dans un système qui s’y prête et que nous côtoyons au quotidien. Donc, se méfier des « appâts » de récupération et c’est pourquoi, au début de cet article, j’insistais sur le fait de savoir QUI était l’émetteur. Il m’arrive, maintenant, de faire fonctionner de plus en plus souvent, mon moteur de recherche sur l’auteur d’un article, d’un conférencier, d’un animateur pour savoir, d’abord, à qui j’ai affaire.
Si le mot « communication » est plus complexe qu’on ne peut l’imaginer, il convient maintenant de porter notre attention sur le sens de son préfixe « com ». Celui-ci vient du latin et signifie « avec », une notion qui préfigure non seulement l’accompagnement mais aussi le partage. Un « compagnon » est une personne qui partage son pain (panem) avec un autre avant même de l’accompagner dans son « voyage » professionnel ou autre. Si j’avais voulu appliquer à la lettre cette définition du mot durant mes voyages en groupe, il y a bien longtemps que je serais mort de faim et de soif… Donc, là encore, bien comprendre qu’un mot peut non seulement évoluer mais avoir aussi une finalité dramatique.
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Pour appuyer ce qui vient d’être dit, on considérait à l’origine le fait de « mettre en commun » pour, peu à peu, arriver à « être en relation avec ». Du mot latin « communis » qui a donné « commun », nous avons dérivé vers « communicare » (communiquer) dans le sens de partage, d’association ou de mise en relation ; et vers le mot « communicatio » (communication) qui établit le fait d’être en relation avec quelqu’un pour l’informer. Nous ne pouvons que constater qu’un mot peut en cacher un autre dans un même espace-temps et même avoir déjà plusieurs significations différentes. « Communiquer un document » fait appel à des moyens techniques différents de l’expression écrite ou orale que l’on pourrait avoir dans une salle de cours, un lieu public ou une réunion d’experts.
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Voyons maintenant les deux types possibles de communication :
- Celui du dialogue interne dont je parlerai peu ici malgré son importance?: Le dialogue interne est le point de départ pour tout et de tout. C’est le « Connais-toi, toi-même » et ce n’est pas la chose la plus facile à considérer. Peut-on être objectif avec et sur soi-même ? That’s the question !
Jugez les autres semble pour beaucoup plus facile (c’est du moins ce que nous pensons), mais se définir soi-même est un acte de courage héroïque et une démarche que beaucoup ne font pas. Pourtant la communication commence par là. Comment être le plus objectif possible sur un événement extérieur si on ne se connaît pas soi-même. Faut-il que j’emploie une clé à molette pour remplacer une ampoule électrique ? Se connaître, c’est avoir envie et s’analyser en notant et en utilisant ses points forts et ses points faibles. Cela demande une certaine maîtrise que l’on peut acquérir par des techniques appropriées comme la philosophie, la méditation, l’étude, le sport ….
- Celui du dialogue externe que je vais décliner en trois modes d’application, ceux qui sont reconnus par tous les experts de la communication et que j’explique dans ma Théorie des relations à travers la géométrie et la mécanique quantique.
En voici les principes de base :
a) La communication « inter-personnelle » c’est-à-dire de personne à personne. C’est le dialogue établi entre deux personnes qui discutent à tour de rôle, chacun alternant et devenant émetteur ou récepteur. Il peut parfois s’y ajouter des tierces personnes créant ainsi un « multi-logue », mais le nombre reste limité.
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L’information communiquée est le plus souvent précise si les parties sont d’accord sur la correspondance des mots. Mais elle peut être aussi sujette à de nombreux apartés qui peuvent dériver loin du sujet initial. Le fait que nous ne pouvons penser qu’à une seule idée à la fois, la discussion peut parfois se noyer sans que le sujet abordé au départ n’ait trouvé un degré de compréhension suffisant pour être opérationnel. La communication inter-personnelle peut être aussi « holistique » si, en plus du verbe, on y ajoute, comme nous l’avons dit, le son (intonation) et aussi les attitudes appropriées pouvant aller jusqu’au magnétisme. Mais ceci est également valable pour les autres modes que nous allons voir par la suite.
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Personnellement, je suis entièrement d’accord avec ceux qui disent : « que l’on se taise ou que l’on parle, tout est communication » : le silence est aussi un moyen de communication. Si quelqu’un agit de la sorte envers vous : attention, il peut montrer son désaccord par ce moyen.
Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d’être ou de paraître, notre façon de dire ou de ne pas dire, notre façon de faire ou ne pas faire, toutes ces attitudes « parlent » à celui ou ceux qui nous écoutent, en notre faveur ou défaveur.(a)
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Enfin, au-delà de l’échange, je me dois d’ajouter l’intention d’influence, toujours là pour rapprocher des points de vue différents pour obtenir l’adhésion de l’autre côté. Qu’est-ce qu’une négociation commerciale, une conception politique ou religieuse, un supporter pour telle équipe de foot-balle ?
Si La communication « inter-personnelle » reste au singulier dans son appellation, il n’est pas singulier de la concevoir maintenant sous son aspect pluriel.
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(a) Mode de pensée émis par l’Ecole de Palo Alto en Californie dans les années 50
La communication de groupe :
b) C’est la liaison existant entre une personne qui souhaite adresser un message à plusieurs autres avec, pour cela, deux critères importants : La compréhension, c’est-à-dire un langage commun dont le même mot aura la même signification pour tous une culture commune c’est-à-dire un sujet dont les participants sont déjà initiés.
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C’est le cas des réunions de travail ou des séminaires dans une entreprise ou dans une Association, des réunions de bureau des Organisations syndicales ou encore d’experts dans lesquelles le message ou la participation fait appel à des gens « formés » déjà pour l’entendre. Ce type de communication peut donc être une information ou une demande participative, parfois les deux. Je laisse à chacun le soin de classer le type de réunion à laquelle nous assistons lorsque nous y sommes conviés. S’agit-il :
– D’une information qui va de l’émetteur aux récepteurs pour être appliquée, voire diffusée en relais ?
– De l’exposé d’un problème qui nécessite la participation de toute ou partie de l’assemblée ?
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Ce type de communication reste sélectif (hiérarchie, élections, représentation, délégation) et par conséquent lié à une certaine compétence et reconnaissance obligatoires pour tenir la place occupée alors que ce n’est pas nécessairement le cas pour la communication de masse que nous verrons juste après.
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La communication de groupe peut parfois revêtir un aspect complexe et diversifié en fonction de la taille, de la sectorisation, de la hiérarchie du groupe concerné. Une réunion du G20 ne ressemble pas à celle du G8 et celles-ci n’ont rien à voir avec l’Association de pêche locale. L’objet, les objectifs, le nombre d’adhérents etc…font que la communication prendra un tout autre aspect avec des moyens différents. Par contre : plus un groupe est petit, plus il a de pouvoir et plus il grossit, moins il est efficace. Je sais que ces propos peuvent choquer mais c’est la triste vérité pour ce type de communication qui tient compte du degré de compréhension et de compétence de l’ensemble des récepteurs. La force de la communication dans un groupe tient du fait de sa cohésion, de ses rapprochements envers des intérêts communs. A titre d’exemple, l’Europe des Six, à cet égard, était à bien des égards plus forte que celle d’aujourd’hui.
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Quand le nombre de participants devient trop important et que, de surcroît, les modèles diffèrent par certains « décalages », il est évident que le groupe devient ingérable et s’affaiblisse avec le temps. C’est la raison pour laquelle une réunion de groupe doit être limitée dans le temps et s’accrocher au présent et au futur proche.Dans ce type de réunion, j’ajouterais qu’il est possible d’inclure un certain nombre « d’étrangers » au groupe par le biais de la « communication ciblée ». Ceci s’adressera notamment aux partenaires impliqués dans un projet commun. Les « clubs professionnels » en est un exemple : chacun va apporter ses connaissances et/ou son expertise personnelle. Cela se retrouve aussi au niveau des « Joint-venture », entre plusieurs sociétés, en réunions de chantier lors d’une construction. La communication de groupe peut s’instaurer dans tous les domaines et sous de multiples formes.
La communication de masse enfin :
C) Elle relie un ou plusieurs émetteurs à un grand nombre d’individus. Qu’il s’agisse d’un meeting, d’un show musical, d’une conférence publique, d’une Assemblée Générale de copropriété ou même d’un message publicitaire, ce type de communication utilise de plus en plus des techniques médiatiques. C’est aussi la communication la moins efficace de par le nombre et la réactivité. Faire une conférence publique sur un sujet pointu devant 2 000 personnes, n’est pas le meilleur moyen pour faire passer le message.
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Par contre, il s’accorde très bien pour un show, un match ou un meeting si ce message est court, directif et appuyé par des moyens techniques permettant d’accomplir cette prouesse.
La communication de masse ne s’adapte pas à tout et à tous. Il est difficile de concevoir un aspect méditatif ou de recueillement dans une telle ambiance….mais on peut le faire à travers des « webinars » par exemple qui assurent la tranquillité nécessaire à l’émetteur et l’impression d’une certaine approche personnalisée pour chaque récepteur.
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Dans un tel cas, le contact direct, s’il y en a un, se fait par vidéo-transmission la plupart du temps et les échanges à travers un « chat ». Peut-on dire que ce « chat » est l’équivalent d’une intervention directe ? Je réponds que NON à la vue du type de questions posées et du nombre de « fôtes » d’orthographe, de grammaire et de syntaxe. Mais c’est mieux que rien et le chat est devenu si coutumier que l’on peut être indulgent à cet égard. Rien n’est parfait, même dans le meilleur des mondes.
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La communication de masse a aussi l’inconvénient de servir de support à toute sorte de propagande ou publicité. Le mot, dans ce cas, cédera sa place à l’intonation ou à l’attitude pour être encore plus persuasif. Certains iront jusqu’à dire qu’il s’agit d’une manipulation….ils n’auront peut-être pas tort car la communication ne s’arrête pas à ce que je viens d’exposer. Cela va beaucoup plus loin et il me faudra écrire un nouvel article pour dire ce qu’est la « communication non-verbale », la « communication de la non-violence », la « communication cellulaire », la « communication technologique », la « communication applicative » et la « communication quantique ». Tous ces aspects de la communication ont autant d’importance que la « communication verbale » dont je viens de parler. Dans l’Univers, tout parle, tout communique ….même ce que nous croyons être sans vie. Le temps étant une notion inventée de toute pièce peut nous faire communiquer avec ce que nous appelons le passé (sans pouvoir le changer) et certains aspects du futur. Mais ce n’était pas l’objet de cet article.
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La communication de masse a aussi l’inconvénient de servir de support à toute sorte de propagande ou publicité. Le mot, dans ce cas, cédera sa place à l’intonation ou à l’attitude pour être encore plus persuasif. Certains iront jusqu’à dire qu’il s’agit d’une manipulation….ils n’auront peut-être pas tort car la communication ne s’arrête pas à ce que je viens d’exposer. Cela va beaucoup plus loin et il me faudra écrire un nouvel article pour dire ce qu’est la « communication non-verbale », la « communication de la non-violence », la « communication cellulaire », la « communication technologique », la « communication applicative » et la « communication quantique ». Tous ces aspects de la communication ont autant d’importance que la « communication verbale » dont je viens de parler. Dans l’Univers, tout parle, tout communique ….même ce que nous croyons être sans vie. Le temps étant une notion inventée de toute pièce peut nous faire communiquer avec ce que nous appelons le passé (sans pouvoir le changer) et certains aspects du futur. Mais ce n’était pas l’objet de cet article.
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Je vous ai parlé des trois formes de communication verbale les plus courantes, sachant que chacune d’entre elles peut se conjuguer à une autre selon les circonstances. Aussi ai-je préféré aller de l’unité à la multiplicité. J’aurais pu faire le contraire pour aller dans le sens de la complexité d’un mot court et simple tel que je le définissais au tout début.
Alors quelles conclusions ?
1) Plus un groupe est petit en nombre, plus l’information donnée sera enregistrée correctement si le mot employé a le même sens pour tous.
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2) Plus un groupe est petit, plus la réactivité est grande car le moindre point obscur fait l’objet d’une demande d’éclaircissement de la part des auditeurs.
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3) Plus un groupe est petit, plus l’expression de chacun sera participative, même si certains craignent de parler en public.
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4) Enfin, plus un groupe est petit, plus il y a de chance de traiter correctement un sujet d’intérêt général et ne pas diverger vers des considérations personnelles et limitées.
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5) On évite la création de petits cercles et en recentrant la communication par des moyens vibratoires et non-verbaux.
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6) On peut favoriser sa communication avec des outils techniques comme : un micro, un télé projecteur, une TV ou une plate-forme pour webinars.
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Enfin, les deux types d’information qui peuvent transiter à travers la communication et dont il faudra faire la différence?:
« La communication unilatérale » dite « fermée » par laquelle le ou les récepteur(s) ne peuvent intervenir. Le seul moyen d’exprimer son désaccord peut aller jusqu’à la rébellion
« la communication multi-latérale » dite « ouverte » qui offre la possibilité d’un débat dans lequel émetteur et récepteurs sont des acteurs directs. Il est évident que ce type de communication est beaucoup plus riche et constructif parce qu’il implique la responsabilité de chacun.
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S’il fallait terminer cet article par un exercice applicatif, je proposerais à chacun de partager une feuille de papier en deux colonnes : une pour les communications fermées et l’autre pour celles qui sont ouvertes et voyez le déséquilibre….Ce déséquilibre peut être compensé par l’élimination de certaines croyances et une meilleure prise de décision. Mais cela n’entre pas dans le sujet d’aujourd’hui.
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Bonjour Sébastien,
Article très longue et élaborée. En bref, je suis entièrement d’accord avec le point de vue que plus un groupe est petit plus les émetteurs et les récepteurs seront sensiblement sur la même longueur d’onde. Mais rien n’est encore garanti car chaque humain à sa carte du monde intérieur, selon son éducation et ses valeurs et ses principes. Chaque mot que l’on emploi à une signification bien particulière pour chaque humain selon son vécu et surtout selon sa résonance intérieure.
Finalement, la communication existe à longueur de journée et tellement d’informations se perdent et souvent sont inutiles. C’est pourquoi nous avons 2 oreilles et une bouche. Pour écouter deux fois plus et parler moins.
Françoise.
Merci pour ton commentaire Françoise. La communication, tout un art …
Bonjour Sébastien,
La communication est un art difficile, et semble régresser aujourd’hui, bien que ce soit relatif, on en est plus aux signaux de fumée ou aux Tamtams, ce qui est dommage est que le niveau scolaire ne semble plus faire grand cas du vocabulaire , ni de l’orthographe, il n’est pas rare d’entendre des personnalités employer des mots ayant une signification tout à fait autre que celle pour laquelle elles l’emploient, quand ce n’est pas la signification contraire. Sans doute faut-il s’adapter à une nouvelle forme de communication, l’ère des textos…Le monde moderne a aussi l’avantage de pouvoir trouver tout ce que l’on cherche sur internet dans les multiples articles et le plaisir de féliciter les auteurs qui font de la qualité tel cet article. (un paragraphe sur la communication de masse est en double (rires*) merci d’avoir permis cet échange. Continuez!
Merci Bernadette pour votre commentaire. Aujourd’hui c’est plutôt l’art du texto 😉